dimanche 11 janvier 2015

Entre Limousin et Berry

Balade dans la ville de Limoges

 

 tumb    tumb La Cité-Haute
Limoges s’est développée sur un éperon rocheux dominant la Vienne, La Cité-Haute, avec la haute stature de la cathédrale Saint-Étienne, les jardins de l’Évêché qui descendent en espalier vers la Vienne et son pont romain, l’église de l’Évêché dans l’abbésaille et, jouxtant la cathédrale, le musée des Beaux-Arts. (musée de l’évêché)

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Eglise et vues de la cathédrale St-Etienne        

De là, par le boulevard Louis Blanc qui mène à l’Hôtel de ville et où l’on peut encore flâner dans les boutiques de porcelaine, ou par la place Jourdan, on rejoint le centre historique que domine l’église Saint-Michel des lions, place du Présidiale, la place de la Motte avec les Halles, classées monument historique, sur la gauche et de l’autre côté les rues piétonnes, rue de la cloche, rue du temple, rue du Consulat reliées par la magnifique Cour du temple, qui descendent vers la ville moderne au-delà de l’avenue Jean-Jaurès.

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Vues de la Cour du temple                     

Au centre de la place, devant l’église, se dresse une statue de Saint-Martial, saint patron de la cité, place centrale qui dessert les quartiers de centre, la place des Bans et le quartier de la Boucherie avec sa chapelle Saint-Aurélien, l’un des plus vieux de la ville rappelant la place historique de la vache limousine dans la région, les "quartiers bas" de Saint-Pierre ou Saint-Martial…

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Saint-Martial                  Rue de la boucherie                 Les Halles

L’église Saint-Michel est surtout remarquable par ses superbes vitraux qui prennent des teintes irisées quand le soleil les traverse, et son autel gothique ciselé. La halle est en granit de style gothique tardif (14-16ème siècle) surmonté d’un clocher limousin de 70 mètres de haut et terminé par une boule de cuivre. Quatre tourelles d’angle soutiennent les étages supérieurs du plan octogonal.

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                                Vues de Saint-Michel des Lions

On peut alors rejoindre l’église Saint-Pierre et son quartier avec son bâtiment art’déco le pavillon du Verdurier, petit édifice octogonal en béton armé couvert d’une coupole et recouvert de carreaux de grès flammés. La place Saint-Pierre, nivelée au 19ème siècle, est bordée par l’église Saint-Pierre du Queyroix construite sur le modèle de Saint-Michel. Du collège des jésuites créé sous Henri IV, devenu le lycée Gay-Lussac, ne subsiste que la chapelle datant de 1629.

On peut alors pousser jusqu’à la gare des Bénédictins en passant par un grand parc qui relie le quartier de la gare au centre, le champ de juillet. Plus bas, en direction de la Vienne, on peut visiter les Casseaux, seul four de porcelaine encore existant et classé monument historique.

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La gare des Bénédictins et jet d'eau jardin de juillet -

Côté ouest, derrière les Halles, s’étend le quartier du Palais de justice, lien entre le boulevard Gambetta qui vient de la mairie, vaste bâtiment conçu sur le modèle de celui de Paris avec sa fontaine en porcelaine, et le boulevard Victor-Hugo venant du champ de juillet.

tumb   Le four des Casseaux

Place d’Aine, le Palais de justice, classique avec ses colonnades, est bordé d’un parc, le jardin d’Orsay et sur sa droite, la place Winston-Churchill avec les vastes bâtiments du Musée national de la porcelaine, musée Adrien Dubouché et ses nombreuses collections de porcelaines modernes et anciennes. Sur le haut du boulevard Gambetta, juste avant la place d’Aine, on peut admirer un bel immeuble classique datant de 1891 et l’immeuble d’à côté, sans caractère mais qui vit naître le peintre Auguste Renoir.

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Le pavillon du Verdurier - Immeuble 'Belle époque' 1891
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            La mairie                     Place de La Motte

L’Indre entre Le Blanc, Argenton et La Châtre

Argenton sur Creuse
Sa rue principale, son église avec la flèche de son clocher-porche, ses ponts dont le Vieux-Pont (en fait reconstruit au 19ème siècle), ses vues magnifiques sur la Creuse, la statue de la Vierge sur les hauteurs de la Creuse…

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Le Blanc et la Brenne

La Brenne est un espace naturel marécageux à l’origine et structuré en étangs d’où parfois le nom de région des "mille étangs", dont le plus important est celle de la "mer rouge", et son éco-musée situé dans un château sur les hauteurs de la ville de Le Blanc. Ces aménagements ont été initiés par les moines, encore présents dans l’abbaye de Fontgombault près de Le Blanc. Le centre situé au milieu des étangs entre Le Blanc et Mézières-en-Brenne comprend la Maison du parc, départ de nombreuses randonnées et le château du Bouchet, surtout remarquable par ses remparts et ses tours faits du grès rouge de la région.

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La Châtre et sa région

La ville de La Châtre
La mairie est l’ancienne église du couvent des carmes avec une belle porte sculptée du 14ème siècle et la bibliothèque l’ancien hôtel de Villaines. Tout près, la place Laisnel-de-la-Salle est bordée par la célèbre Maison rouge avec ses pans de bois du 16ème siècle que George Sand a décrit dans son roman André, la rue de Bellefond et ses hôtels particuliers. Une visite s’impose au musée George Sand (Musée George Sand et de la vallée noire), ancienne prison qu’elle décrit ainsi dans Les Maupas : « Cette prison de La Châtre, ancienne forteresse des seigneurs de la province, ne consistait plus alors qu’en une formidable tour carrée, noircie par les siècles et plantée sur le roc au revers d’un ravin d’où l’Indre forme un vallon étroit, sinueux, riche de la plus belle végétation… »

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 Vues de la mairie                                 La "Maison rouge"            Porche de St Germain
Le Pont-Chrétien-Chabenet Dans le village, le château du Broutet du 15ème siècle est devenu la mairie et l’imposant château de Chabenet domine la vallée de la Bouzanne où on peut voir une curiosité à quelques kilomètres du village, le pont de bois couvert construit en 1847.

Neuvy-Saint-Sépulchre et sa basilique
La basilique, réplique du Saint-Sépulcre, est en fait double : Un ensemble rectangulaire et ce qui fait son charme, une retonde de 22 mètres de diamètre avec ses 7 absidioles creusées dans l’épaisseur du mur.

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Le pont de bois couvert : vues générale et interne -- Neuvy-Saint-Sépulchre
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Le Pont-Chrétien-Chabenet : châteaux du Petit Broutet (mairie) et de Chabenet

Le circuit George Sand
A partir de La Châtre dans cette partie du Berry entre Bourges et Châteauroux, on peut suivre quelques lieux essentiels des œuvres de la "bonne dame de Nohant", des paysages qui se rencontrent dans ses romans fortement inspirés de la vie berrichonne. Son amour de la nature et de la campagne transparaît particulièrement dans sa biographie "Histoire de ma vie" publiée en 1854.

Dans la ville de La Châtre, George Sand est souvent présente et tout d’abord dans le musée qui lui est consacré, présentant une documentation fournie avec portraits, éditions originales, autographes et souvenirs de ses amis.

Dans la vallée de l’Indre qui rejoint Châteauroux, trois sites présentent un intérêt particulier et rappellent autant sa vie que son œuvre.

- Le château d’Ars, bel édifice du 16ème siècle entouré d’un vaste parc, l’un des sites de son roman Les beaux messieurs de Bois-Doré, abrite maintenant le Centre international George-Sand et le romantisme.

- Le château de Nohant, lieu emblématique de la romancière où elle passa une grande partie de sa jeunesse, y venait périodiquement s’y ressourcer pour oublier un temps sa vie parisienne et y mourut en 1876. C’est au rez-de-chaussée que se situe le boudoir aux boiseries peintes où elle écrivit ses premiers romans et au premier étage qu’on trouve sa chambre où elle s’éteignit, son cabinet de travail qui fut jusqu’en 1846 la chambre de Chopin, et sa bibliothèque.

- Le village de Corlay qui domine la vallée de l’Indre, c’est le pays de François le Champi et c’est un peu plus loin, dans une clairière du bois de Chanteloube qu’on situe ce lieu mythique dans son œuvre que représente La Mare au diable.

En regagnant La Châtre, il est intéressant de s’arrêter au château de Sarzay, plate forte féodale dont le donjon est flanqué de tours d’angle cylindriques. Dans son roman Le Meunier d’Angibault, George Sand l’appelle le château de Blanchemont et le décrit ainsi : « Un castel assez élégant, un carré long renfermant à tous les étages une seule grande pièce quatre tours contenant de plus petites chambres aux angles… »

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Circuit George Sand : son musée à La Châtre -- Coudray -- Domaine de Nohant
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Le château de Culan
Étape de la route Jacques Cœur, cette puissante forteresse féodale à l’impressionnante muraille, domine les gorges de l’Arnon de ses énormes tours rondes dotées de hourds en bois et égayées de nombreuses fenêtres à meneaux. Outre ses hourds, on peut admirer une belle charpente à trois niveaux en étoile.

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Le château de Culan : les tours de la façade sud et la cour intérieure


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